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"le beagle"    Liliane Mordasini - le chien magazine 7/02
Résumé du standard fci no. 161f
livres sur le beagle    

 

 

"Le beagle"

Origine et historique 

Ce petit courant anglais est d’origine très ancienne, puisque l’écrivain athNnien Xénophon, disciple de Socrate (400 av. J.-C.) décrivit des petits chiens de chasse qui pourraient bien être les ancêtres des petits courants, de par le monde et du beagle en particulier. 

Le barde écossais légendaire Ossian mentionne ces chiens dans l’un de ses poèmes épiques datant du IIIe  siècle. Mais en réalité, ce n’est qu’à partir du XVe  siècle que ce type de petits courants devient plus connu et surtout apprécié en Grande-Bretagne. La race fut à l’honneur sous le règne d’Elisabeth Ire (1533 – 1603) et les plus petits spécimens furent même nommés « beagles Elisabeth » ! Il est écrit que ces minichiens pouvaient tenir DANS un gant d’home, mais en fait ce n’est qu’une main d’homme gantée qui pouvait aisément se saisir du chien ! Il y a là une nuance qui mérite d’être retenue pour donner une indication plus précise de la taille. Ces beagles tousaient entre 23 et 24 cm au garrot ; toutefaois, en 1886, la taille moyenne indiquée était de 35 à 38 cm, certains, plus grands, avaient certainement été corisés avec des harriers, fox-hounds ou kerry-beagles. La meute de Royal Rock, considérée pour n’avoir que des beagles de race pure, présentait des chiens de 40 cm au garrot. 

Il y avait donc des différences de taille importantes, ce qui est toujours le cas actuellemente, mais depuis quelques années, les beagles élevés en Angleterre deviennent un peu trop grands. Le beagle a toujours été apprécié par les poètes, car Geoffrey Chaucer (1340 – 1400) décrit dans un poème un chien qui pourrait bien être le pas encore baptisé beagle ! « Le plus petit elle possédait, qu’elle nourrissait de viande rôtie et de miettes de pain ». En fait, le nom de beagle donné à ces petits courants, date de la fin du XVIe, début XVII e siècle. L’éthymologie du nom pourrait venir du celtique « beag », signifiant « petit ». On le nommait également « chien chantant », car effectivement il émet ds sons très différents des autres chiens. Sa voix est puissante et mélodieuse dans son genre. Certaines de ses particularités continuèrent d’être sélectionnées par les éleveurs de l’époque. Bien entendu, vu l’ét3endue du territoire, il y eut diverses souches et aussi des différences de morphologie, certainement influencées par l’environnement, l’utilisation du chien dans des terrains variés. 

Une race reconnue, nommée kerry-beagle, venait d’Iirlande, et d’autres mélanges avec des harriers, fox-hounds ne sont pas impossible ! Toutefois, tous ceux qui avaient le poil dur ne furent plus reconnus comme étant des beagles et cette variété fut supprimée du standard dès 1903. Difficile, sinon impossible de se faire une opinion des hypothèses le plus vraisemblables lorsque l’on consulte divers anciens ouvrages, car il y a des dizaines de « vérités » proposées par les cynologues-écrivains des temps anciens. Pour en citer un, qui avait la réputation d’être un vrai cynologue connaissant bien toutes les races : « l’origine du beagle se perd dans la nuid des temps et bien d’autres races sont dans le même cas ». 

Pourtant, grâce aux diverses iconographies disponibles, il es possible de suivre l’évolution de beaucoup des races. Certaines n’ont plus qu’une vague ressemblance avec leurs soi-disant ancêtres, mais d’autres sont facilement identifiables. Ces images sont plus parlantes que n’importe quel descriptif, aussi précis soit-il. 

Le beagle a toujours été populaire et apprécié des chasseurs dan le monde. En 1888 se créait aux USA le National Beagle-Club, alors qu’un club semblable fut fondé en 1890 en Grande-Bretagne et que la Suisse suivait en 1903… ce qui fait que le Beagle-Club suisse figure parmi les premiers club des race fondés dans notre pays. 

Le beagle est apprécié dans le monde entier d’une côté par les chasseurs mais aussi par ceux qui souhaitent acquérir un chien de taille moyenne, à poil ras et facie à entretenir. Il est vif, intelligent, aimable avec les humains et ses congénères, mais c’est un chien de meute qui n’apprécie pas du tout la solitude. Il possède également un instinct de chasse encore bien présent, bien que dans certaines lignées cet atavisme tend à se modérer. Il faut toujours être prudent et ne pas le laisser partir sur une piste surout si vous vous promenez en terrain giboyeux. Sportif, il a besoin de se défouler en compagnie des maîtres aimant les balades par n’importe quel temps. Si vous aimes l’agility, le canin-cross ou tout autre sport canin, vous serez comblé, mais si vous ne pouvez lui offrir la possibilité de se défouler, il est préférable de choisir une autre race. Le tour du pâté de maisons ne lui suffit pas, il lui faut une moyenne de deux heures de promenade journalière. Possédant un regard attendrissant qui vous fait fondre il va essayer de profiter de vos tolérances, mais puisque vous êtes prévenue vous devriez pouvoir lui résister ! Comme n’importe quel autre chien il doit se plier à vos ordres ; le beagle aime travailler, il a un caractère équilibré et est généralement attentif aux ordres donnés. Il faut donc de la patience et de la douceur mais vous devez rester intransigeant car il possède un fort caractère, se montre souvent têtu et vous risqueriez rapidement d’être dominé par cet adorable compagnon. Lorsqu’il est sorti régulièrement c’est un chien très calme à l’intérieur, qui apprécie également le confort du canapé. 

Il est fortement déconseillé de le laisser en liberté lors des balades en forêt,car une bonne odeur l’incitera à suivre son instinct de chasse. Un beagle qui piste ne peut être considéré comme un fugueur, toutefois non seulement cela est interdit, mais il y e en plus des dangers qui peuvent s’avérer mortels. 

En Suisse, le beagle n’est pas très apprécié par les chasseurs, étant pour certains « trop doux et manquant d’agressivité » pour la recherche du gibier ; en plus c’est plus particulièrement un chien de meute, une chasse qui ne se pratique pas chez nous, ce qui par contre est le cas en Angleterre. 

 

Elevage 

Pour obtenir un pedigree pour les chiots, les géniteurs doivent passer une sélection d’élevage exigée par le club. La radiographie des hanches a pour but l’éradication d’une éventuelle dysplasie, cette malformation héréditaire ne concernant pas uniquement les grandes races. Ensuite il y a des tests de comportement, les chiens présents sont rassemblés et ils ne doivent pas avoir d’agressivité les uns envers les autres, mais une tolérance qui est une qualité reconnue de la race. Il y a en plus le coup de feu, le beagle ne doit pas en être effrayé car c’est un chien de chasse. Il ne suffit donc pas qu’un beagle possède un phénotype correct, qu’il corresponde au standard de la race, mais il ne doit en aucun cas être craintif et surtout pas agressif ce qui motiverait une inaptitude à devenir géniteur, ceci pour les deux sexes. 

La majorité des chiots nés en Suisse vont dans des familles comme chien de compagnie. Une portée peut être élevée en famille, le mâle se montre également très tolérant envers les chiots et peut à la rigueur participer à leur éducation de base. Les lices ont un instinct maternel très développé et une chienne peut facilement avoir une grossesse nerveuse qu’elle soit dan une élevage ou chez un propriétaire. 

 

Généralités 

La race est naturelle avec ses oreilles et sa queue, ce qui est actuellement un réel avantage pour les chiens et les éleveurs. Les couleurs les plus courantes sont les tricolores, noir – gris – blanc roux, plus rares sont les bicolores, mais ce n’est pas la couleur qui est importante, le beagle doit absolument être bien dans sa peau, équilibré, sain et robuste. Il peut vivre jusqu’à 12 – 14 ans, quelques-uns deviennent plus âgés. 

Le beagle n’aboie pas sans raison, mais il a une voix très forte qui peut faire croire que le chien qui est derrière la porte est beaucoup plus volumineux ! Son timbre est puissant, presque disproportionné d’avec sa taille, mais bien que n’étant pas un chien de garde proprement dit, il peut décourager un voleur. Le mâle est tout aussi affectueux que la femelle, au niveau du caractère et du comportement ils sont très semblables. 

Pour Margrit Martegani, éleveuse connue avec son affixe Royal Touch, le beagle n’est peut-être pas le chien idéal pour tout le monde, mais pour elle c’est le meilleur et le plus beau ! Un seul défaut serait peut-être qu’il est un peu boulimique, il faut donc également être strict en ce qui concerne son alimentation, car comme pour toutes les races il est très difficile de faire maigrir un chien qui s’est empâté sans que l’on s’en rende vraiment compte. 

Pour en savoir plus il y a l’excellent ouvrage de Gaston Dutheil un inconditionnel de la race, cynologue expérimenté, qui a écrit un ouvrage indispensable à tous ceux que le beagle intéresse.

 

Triste destin 

La race la plus appréciée par les laboratoires où se pratique la vivisection est le beagle. Partout dans le monde, des beagles sont élevés afin d’être utilisés pour la recherche scientifique. Pas de souci pour les ventre, tous trouvent preneurs. Aux USA un fabriquant édite un catalogue qui propose toutes sortes d’animaux destinés aux laboratoires, il es donc possible de choisir sur la liste et même d’indiquer si les chiens doivent être amputés de leurs cordes vocales. 

Mais pourquoi les beagles ont-ils cette popularité ? 

-          Pour le formule sanguine qui est stable et proche de la nôtre. 

-          Pour leur taille et leur aptitude à vivre en meute sans se battre. 

-          Pour leur extrême gentillesse, leur propension à supporter d’être même maltraites, peut-être pas en silence, car un cri de douleur peut jaillir, ce qui motive l’ablation des cordes vocales, mais aussi pour leur attitude sans rancune envers ceux qui les utilisent pour des recherches, qui ne sont pas toujours indispensables. 

Il est impossible de connaître le nombre de beagles utilisés dans le mont par les laboratoires, toutefois il semblerait que les plus grands producteurs se trouvent en Angleterre et aux USA. Le prix d’un beagle destiné aux laboratoires pharmaceutiques ou cosmétiques est de ceux à trois fois plus élevé que celui d’un beagle que l’ont peut acquérir chez un éleveur, comme chien de chasse ou de compagnie. Il y a une dizaine d’année, un chiffre publié par le Département du contrôles des importations en Suède indiquait que 479 beagles en provenance d’Angleterre avaient été importés. N’ayant pas encore pu obtenir des informations fiables et actuelles concernant un producteur de beagles en Suisse, il ne nous est pas possible de mentionner le nombre réel de chiots produits annuellement, mais quel qu’il soit on peut espérer que ce chiffre soit en diminution grâce à d’autres méthodes actuellement disponibles et à un contrôle plus strict des autorisations attribuées concernant tous les animaux utilisés par les laboratoires. 

 

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Résumé du standard fci no. 161f

Aspect générale: chien courant vigoureux, compact dans sa construction, donnant une impression de distinction dénuée de tout trait grossier.
Caractéristiques: chien gai dont la fonction essentielle est la chasse à courre, du lièvre en priorité, en suivant une voie. Hardi, doué d’une grande activité, d’énergie et de détermination. Vif, intelligent et d’un tempérament égal.
Allures et mouvement:
 le dos est horizontal, ferme ; le chien ne roule pas dans les allures. Le pas est sans contrainte avec beaucoup d’allonge des antérieurs, et droit devant, sans allure relevée, les membres postérieurs donnant l’impulsion. En action, le chien ne doit pas être serré derrière ni faucher ou tricoter devant.
Tempérament: aimable et éveillé, ne montrant ni agressivité ni timidité.
Tête et crâne: tête de bonne longueur, puissante sans être grossière, plus fine chez la femelle, sans ride ni froncement. Crâne légèrement dôme, de largeur modérée, avec une légère crête occipitale. Stop bien marqué et divisant la tête dans sa longueur entre l’occiput et l’extrémité du nez de façon aussi égale que possible. Le museau n’est pas un sifflet ; les lèvres sont raisonnablement bien descendues. La truffe est large, de préférence noire mais une pigmentation moindre est admise chez les chiens à robe plus claire. Les narines sont bien ouvertes.
Yeux: bruns foncé ou noisette, assez grands, ni profondément enfoncés dans les orbites ni proéminents, bien écartés, avec une expression douce et attachante.
Oreilles: longues; l’extrémité est arrondie; lorsqu’on les étire, elles atteignent presque l’extrémité du nez. Elles sont attachées bas; leur texture est fine et elles pendent gracieusement contres les joues.
Mâchoires: les mâchoires doivent être fortes et présenter un articulé en ciseau parfait, régulier et complet, c’est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées à l’aplomb des mâchoires.
Cou: de longueur suffisante pour permettre au chien de mettre aisément le nez au sol, légèrement incurvé, présentant peu de fanon.
Avant-main: épaules bien obliques et non chargées. Les membres antérieurs sont droits et d’aplomb, bien placés sous le corps. La substance est bonne et l’ossature est ronde. Le membre ne s’amincit pas en fuseau vers le pied. Le canon métacarpien est court. Les coudes sont solides, ne tournant ni en-dehors ni en-dedans. La hauteur du coude au sol est à peu près la moitié de la hauteur au garrot.
Corps: ligne de dessus droite et de niveau. Poitrine descendue sous le coude. Côtes bien cintrées et s’étendant bien en arrière. Rien court mais l’ensemble est bien proportionné. Le rien est puissant et souple; le ventre n’est pas exagérément relevé.
Arrière-main: cuisses musclées. Grassets bien angulés. Jarrets fermes, bien descendus et parallèles.
Pieds: serrés et fermes, pourvus de bonnes jointures et de coussinets solides. Pas de pieds de lièvre. Les ongles sont courts.
Fouet: fort, de longueur modérée. Attaché haut, porté gaiement mais pas enroulé au-dessus du dos ni incliné vers l’avant à partir de sa naissance. Bien couvert de poil, surtout sur la partie inférieure (espié).
Robe: poil court, dense et résistant aux intempéries. Toute couleur reconnue pour les courants autre que foie. Extrémité du fouet blanche.
Taille: hauteur au garrot: minimum souhaitable: 33 cm; maximum souhaitable: 40 cm.

 

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Livres (Boutique du Chien Magazine - 1644 Avry-devant-Pont - www.lechien.ch)

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